Aller au contenu

Bienvenue sur le site de l'escadron 131st VFS 'Death Vipers', unité virtuelle évoluant sur le simulateur DCS World

Systèmes du Kamov-50, différenciation.


3 réponses à ce sujet

#1

White-sky

    Nobilium vulgari

  • Lieutenant Colonel
  • Moniteur KA-50

Posté 10 novembre 2015 - 16:07

Bon,

Nous allons ici aborder, sereinement et en confiance, les différents systèmes présents à bord du Kamov-50, non pas dans leur utilisation, mais dans leur principe de fonctionnement. Si vous savez ce qu'est une centrale inertielle, si quand on vous dit "Pvi-800" vous répondez "ah, PrPnk !", vous pouvez passer votre chemin.

Bon, vous êtes resté, c'est tout à votre honneur.

Le kamov-50 est un excellent exemple de cohabitation de différents systèmes de navigation, nous verrons dans un ( I ) les systèmes de navigation par centrale inertielle, dans un ( II ) le système de navigation par satellite, et enfin, dans un ( III ), le système de navigation radio.

Il est préférable, avant de commencer, que vous sachiez situer les instruments dont il sera question dans votre cockpit, je vous suggère dans tous les cas de prendre la page 53 de votre manuel (en Français) afin d'avoir une photo du cockpit dans son ensemble.
Image IPBImage IPBImage IPBImage IPB

#2

White-sky

    Nobilium vulgari

  • Lieutenant Colonel
  • Moniteur KA-50

Posté 10 novembre 2015 - 17:01

I) La PrPNK.

Derrière ce nom barbare se cache un ensemble d'ordinateurs, de calculateurs, et d'instruments formant la colonne vertébrale de votre hélicoptère. On trouvera parmi eux :

- Système de navigation de vol PNK-800
- Système de contrôle des armements SUO-800
- Système automatique d’acquisition de cibles I-251V Shkval
- Système d’affichage d’informations SOI-800
- Casque à visée intégrée (Helmet Mounted Sight-HMS)
- Equipement de liaison de données
- Capteur de dérapage et d’angle d’attaque DUAS-V
- Systèmes digitaux fournissant les solutions de calcul pour les tâches de navigation et de vol TzVM-N (“Computer-N”), d’emploi au combat TzVM-B (“Computer-C”), d’indication d’informations TzVM-I (“Computer-I”) et d’acquisition d’objectif par liaison de données TzVM-Tz (“Computer-T”)
- Panneaux de contrôle
- Composants d’alimentation électrique, connectique et commutateurs

Dans cet exposé, l'on s'attachera ici à décrire la PNK-800, ( A ), avant d'aborder les différents autres systèmes (SUO-800, SOI-800, Prtz, Pvtz-800, K-041...) ( B )

A) La PNK-800.

La PNK-800 regroupe l'ensemble des composantes de pilotage automatique de votre appareil. Sa plus nette matérialisation à bord de votre cockpit est le Pvi-800, qui est un interface permettant de communiquer directement avec elle.

1) Le principe de fonctionnement.

Basiquement, l'on se retrouve face à un ensemble d'ordinateurs branchés sur ce que l'on nomme une centrale inertielle. Mais quoi-t'est-ce au juste ? Une centrale inertielle, pour utiliser l'analogie que j'utilise en cours, fonctionne sur le même principe que votre smartphone lorsqu'il réagit aux inclinaisons et aux accélérations auxquelles vous le soumettez durant, par exemple, un jeu d'automobile.

Une centrale est donc constituée d'une part d'un module gyroscopique, qui est capable de déduire l'inclinaison de l'appareil, et d'autre par un module d'accéléromètre, qui est capable de mesurer les accélérations auxquelles vous allez soumettre votre appareil.

Ainsi, une fois que vous avez rentré des coordonnées de référence (coordonnées de décollage usuellement) dans votre PNK-800, la centrale va être en mesure, au grès de vos inclinaisons (pour les vitesses constantes) et de vos accélérations (pour les vitesses non constantes) dans les axes x, y, et z, de déterminer votre position par rapport aux coordonnées de départ, et donc, vos coordonnées.

La centrale inertielle est un élément extrêmement commun en aéronautique, on en retrouve dans la grande majorité des appareils militaires modernes, ainsi que dans bon nombre de liners. Cependant, elle n'est pas sans poser des problèmes de précision.

2) Les inconvénients, et les avantages.

En effet, il faut bien réaliser qu'une centrale inertielle doit mesurer avec une précision maximale, mais jamais parfaite, vos accélérations et vos inclinaisons sur des vols de parfois plusieurs heures. Le résultat immédiat est une perte de précision exponentielle, habituellement mesurée en %/km. Ainsi, le degré d'erreur de la centrale du Kamov peut atteindre quelques 4 km d'erreur en l'espace d'une heure dans le pire des scénarios.

Ceci a notamment entraîné une condamnation progressive dans le milieu civil de la centrale inertielle seule. En effet, il est assez aisé de comprendre qu'un vol de 7 h au dessus de l'Atlantique avec un taux d'erreur final de 50 à 100 km soit problématique. L'on a de ce fait coutume aujourd'hui de cumuler un système de navigation GPS qui, outre le fait qu'il puisse être utilisé indépendamment, va venir recaler automatiquement la centrale. C'est notamment le cas du Kamov, l'Abris recalant la centrale toutes les 5 minutes. Dans d'autres cas, comme celui de la Sa-341/2 Gazelle Française, on lui adjoint un radar doppler qui va mesurer le déplacement par rapport au sol et de ce fait améliorer la précision de vol, sans résultats grandiloquents, l'erreur de précision d'une Gazelle de l'ALAT équipée Nadir étant du même ordre que celle du Kamov, donc importante.

Les avantages de ce système sont en revanche très importants dans le cadre d'une utilisation militaire. En effet, en situation de conflit haute densité, les systèmes de brouillage électronique sont susceptibles de causer un black-out complet des communications radio et satellitaires. Vous serez donc bien heureux de pouvoir compter sur votre centrale inertielle, qui de base ne nécessite aucun moyen de communiquer avec l'extérieur pour fonctionner.

3) L'interface : le Pvi-800.

Le Pvi-800, qui correspond au pavé numérique que vous pouvez trouver sur votre banquette droite, va vous permettre de communiquer à votre centrale inertielle les informations de plan de vol que vous voulez lui transmettre. Il va ainsi permettre d'entrer des coordonnées, au format °/'/dec afin de suivre un plan de vol avec une précision relative de 100 mètres.

Dans la mesure où la PNK-800 s'appuie également sur les sondes pitot de votre appareil, il vous sera possible d'afficher les données météorologiques (vent). Le Pvi-800 est le premier interface à être appris dans le cursus.

Vous noterez l'emploi de ce terme : interface. Si vous avez correctement suivi jusqu'ici, vous comprenez que le Pvi-800 n'est pas d'avantage un système que votre clavier d'ordinateur n'en est un. Il va vous permettre de rentrer les informations dans l'ensemble PrPNK au même titre que mon clavier me sert à taper ces lignes.

4) Les domaines de prérogative de la PNK-800.

Outre le fait de calculer votre position, la PNK-800 va permettre d'asservir vos commandes sur un grand nombre de fonctions. Ainsi, elle sera capable d'assurer le maintien du cap de votre appareil, de son altitude, de son attitude en roulis, et en assiette. Elle permettra d'aller encore plus loin, ce qui représente d'ailleurs une première pour un hélicoptère à l'époque (1985-89) en vous permettant de suivre le plus précisément possible un plan de vol de manière automatique (ceci dans les limites de précision de la centrale inertielle précédemment évoquées.).

Pour comprendre, et mesurer le degré d'assistance au pilotage que ce système vous permet, je vous suggère, lors de l'un de vos vols, de désactiver les maintiens CAS (carrés bleus sur votre banquette droite) en roulis, en assiette, et en cap. Vous comprendrez bien vite l'efficacité du système.

La PNK-800 permet, en outre, d'assurer un stationnaire automatique en activant la fonction "Auto-Hover" , la centrale inertielle travaillant de concert avec votre radar doppler air/sol pour maintenir votre appareil en position.

Tout ceci expliqué, nous allons maintenant pouvoir aborder notre ( B ) sur les systèmes tierces compris dans la PRPNK.

B ) Les systèmes tierces de la PRPNK.

L'on décrira ici le système de transmission de donnée entre appareils, le K-041, le SUO-800, et le SOI-800.

1) Le K-041.

Le K-041 est votre optique de visée, aussi nommée Shkval, ou I-251V. Je ne m'étendrai pas sur les données techniques que vous pouvez trouver dans votre manuel. Sachez simplement ceci : la position de votre ligne de visée, laser désactivé, se calcule via la centrale, en tenant compte de vos informations d'altitude, d'attitude, et de position d'une part, et d'autre part via l'angle de visée de votre Shkval.

Ceci permet notamment à l'hélicoptère de transmettre la direction et la position approximative de votre visée sur l'Abris même lorsque votre télémétrie est désengagée. Une fois celle-ci activée, les informations dont dispose la PRPNK se trouvent complêtées d'une aide précieuse : la distance du point que vous visez. Une bête formule de Pythagore permet dés lors de déterminer la position précise de votre visée, et ses coordonnées.

2) Le système de liaison de données.

Prtz, Pvtz-800, autant de noms barbares pour résumer un système global : le Data-link. Pour faire un minimum complet : le Prtz correspond à votre panneau d'icônes Data-Link. Le Pvtz-800 correspond quant à lui à vos deux molettes de réglage (1-4 et Rec-Wingman-Kom).

Cet ensemble permet plusieurs choses. D'une part, elle permet de rentrer des coordonnées dans la centrale inertielle en visant un point via le K-041. Vous comprenez maintenant l'avantage d'avoir un système plancher : la PRPNK, sur laquelle on vient greffer un grand nombre de modules.

Il permet également de sauvegarder la position d'une cible non plus sous forme de coordonnées, mais sous forme d'icône sur votre Abris, et de fait de pouvoir disposer d'une carte très complête reflétant au mieux la situation tactique.

Enfin, et surtout, il permet de transmettre via votre radio R-828 les informations de position de votre centrale inertielle à vos ailiers, vous faisant apparaître sur leur Abris sous la forme d'un icône numéroté, ainsi que les cibles Data-link que vous aviez sauvegardé sous forme d'icône.

La limitation étant qu'il ne vous est pas possible de transmettre automatiquement des cibles par leurs coordonnées lues sur le Pvi-800. Pour cela, vous devrez procéder par une lecture des dites coordonnées, ou par une sauvegarde des coordonnées sous forme de cible Data-link.

3) Le système d'armement SUO-800.

Le système d'armement SUO-800 se compose d'un grand nombre de calculateurs et commandes. Les principales commandes se trouvant sous votre K-041. (panneau d'armement). On trouve également sur le panneau arrière droit la molette de réglage balistique permettant à votre système d'armement de prendre en compte le type de munitions utilisées pour la visée.

Cet ensemble permet, en fonction des données de télémétrie renseignées par le K-041, et des données d'altitude, et d'attitude de votre appareil transmises par la PNK-800, de calculer les portées et les courbes ballistiques de vos armements.

4) Le SOI-800.

Le SOI-800 n'est rien d'autre que votre HUD. Il vous permettra de vous afficher un compte rendu rapide et intuitif des informations de vol calculées par votre PRPNK, ainsi que les informations d'armement.
Image IPBImage IPBImage IPBImage IPB

#3

White-sky

    Nobilium vulgari

  • Lieutenant Colonel
  • Moniteur KA-50

Posté 10 novembre 2015 - 17:03

II ) Le système de navigation par satellite ABRIS.


Le système de navigation par cartographie ABRIS est un système qui, comme nous allons le voir, est à la fois autonome dans son fonctionnement principal de la PrPNK ( A ) tout en offrant tout de même une certaine communication avec celle-ci pour des fonctions secondaires ( B ), afin de devenir le cerveau tactique du Kamov-50 ( C ).


A) L'ABRIS, un système autonome vis-à-vis de la PrPNK.


L'on s'attachera ici à décrire le principe de fonctionnement de l'ABRIS ( 1 ) avant d'en étudier rapidement les fonctions principales. ( 2 )


1) Principe du fonctionnement.


Le système de navigation ABRIS fonctionne par communication avec deux constellations de satellites différentes. L'une ayant vocation à un usage civil, l'autre purement militaire.

La première constellation, qui nous intéressera peu car elle a semble-t'il été retirée (à raison) de DCS, est la constellation NAVSTAR. Les satellites NAVSTAR datent des années 80, et avaient pour vocation d'assurer une couverture GPS globale. Ce sont d'ailleurs eux qui permettent à vos smartphones de bénéficier de cette fonction. Mais alors quel est le problème ? Il tient en un mot : Américain. Car oui, NAVSTAR est un type de satellite produit aux Etats-Unis, dans l'usine de Rockwell. Il parait dés lors même surprenant qu'ils aient été utilisés sur l'appareil.

La seconde constellation, elle, est issue de l'équivalent Soviétique du programme GPS Occidental. C'est le GLONASS, acronyme signifiant en Russe "Navigation globale par système satellite". Au nombre de 24 en 1995, il semble peu probable qu'à l'époque où se situe le simulateur, tous soient en fonction. Néanmoins, l'on pourra considérer le contraire. Après tout, il y'a bien un A-10C datant des années 2000, et bientôt une Gazelle de 1998.

Le principe est simple : Une triangulation de la position de l'hélicoptère entre plusieurs satellites. Évidemment, il y'a en général plus que 3 satellites en visu, ( déjà parce-qu'il en faut 4 pour que le système fonctionne )mais le principe reste le même : Les satellites envoient chacun un signal, et le temps mis à le recevoir permet de déduire une position. La précision du GLONASS est de l'ordre des 10 mètres.

Dés lors, le problème évident de ce système est qu'il est particulièrement sensible à la guerre électronique à haute densité, contrairement à la PrPNK.


2) Les fonctions de l'ABRIS.


L'ABRIS permet de base d'afficher une carte, celle de la zone de combat sur laquelle vous vous trouvez. (De préférence, sinon vous pouvez y afficher la carte de votre ville pour définir le chemin le plus court pour aller à la boulangerie, mais ce sera moins pratique que votre Iphone, tout en étant presque aussi cher pour ce que c'est...)

Mais forcément, son utilité ne s'arrête pas là. En disposant d'outils puissants permettant d'analyser en temps réel les reliefs, les villes, les villages, les routes, les forêts... Vous disposez de l'outil parfait pour réaliser un plan de vol, de navigation, comme d'attaque.

Et le comble dans tout cela, c'est que vous pourrez même l'y rentrer en direct, aidé par vos cinq boutons et votre molette ergonomique Russe brevetée et développée spécialement par Ural, section agricole. Ainsi, équipé d'un matériel si sophistiqué, vous pourrez calculer en un double-clic molette vos vitesses verticales pour passer un col, vos vitesses optimales de montée, la durée de votre plan de vol, la quantité de fuel qui restera dans votre réservoir à tel ou tel endroit, et même la météo locale si vous avez envie de vous poser et de draguer la villageoise qui cherche un toit après un bombardement, et qui bêtement vous prend pour son sauveur sans noter qu'il manque une bombe sous votre moignon droit...

En bref, l'ABRIS, de manière autonome de la PrPNK, est déjà le meilleur outil dont vous puissiez disposer à bord de votre hélicoptère. Et, comme nous allons le vois dans une partie qui, espérons le, sera plus sérieuse, il peut également être source d'optimisation maximale de l'emploi tactique de l'hélicoptère.


B ) Les fonctions communiquant avec la PrPNK.


L'on s'attachera ici à décrire la liaison entre ABRIS et PrPNK, sur les plans du Data-Link (1), du radio-compas (2) et de la centrale inertielle (3).


1) Le transfert des informations Data-Link.


Bien que l'ABRIS soit un instrument sur étagère qui n'est que partiellement intégré à l'ensemble système du Kamov-50, certaines fonctions sont néanmoins accessibles.

Parmi elles, sans doute la plus importante en combat : Le Data-Link. L'ABRIS pourra en effet afficher les données relatives à vos cibles Data-Link, sous forme d'icône numérotée, ainsi que la position de vos coéquipiers, matérialisés par un cercle numéroté correspondant au numéro de formation, sa taille définissant son rang dans la patrouille (Ailier ou Leader).

Cette fonction vous assurera une bien meilleure compréhension de la situation tactique, et si vous êtes du genre à commencer un appareil en apprenant comment tirer (auquel cas, vous n'êtes pas arrivé jusqu'à ces lignes et le Kamov n'est pas fait pour vous), alors apprenez à utiliser tout ceci en priorité.


2) L'affichage des données Ark-22.


L'énorme avantage prodigué par l'ABRIS est qu'il permet d'afficher les informations relatives aux balises radios (fréquences notamment) et également de donner un cap vers la balise la plus proche. À vrai dire, cette fonction est presque surfaite, réservée aux pannes de récepteur satellite ou à l'entraînement. En effet, avec à votre disposition une carte dynamique sur laquelle votre hélicoptère est positionné à la dizaine de mètres près, dédier un mode à la navigation au radio-compas, semble quelques-peu dénué d'intérêt.

En effet, en 2000 heures de vol, je ne me suis jamais retrouvé en panne de récepteur satellite. Cela ne signifie pas que cela ne puisse pas arriver, seulement que c'est extrêmement rare.


3) Le recalage de la centrale inertielle.


La centrale inertielle se dérègle, nous l'avons déjà vu dans le ( I ) consacré à la PrPNK. Dés lors, deux possibilités s'offent à vous pour la recaler : Prendre une série de points de repères dont vous connaissez parfaitement les coordonnées, les survoler, et réactualiser à ce moment-là la position de votre hélicoptère, ce qui est la méthode appliquée usuellement, ou bien intégrer à bord de votre hélicoptère un ordinateur qui fasse ce travail pour vous.

De manière simple, l'ABRIS va recaler ponctuellement votre centrale inertielle via ses données satellites, de manière automatique, de manière régulière, afin d'éviter que l'écart ne se creuse de manière prépondérante. Ceci explique de fait le choix de ne pas modéliser le mode de recalage manuel en vol de la centrale, qui passe par le Pvi-800.


C) L'ABRIS, cerveau du travail en Kamov-50.


Comme nous l'avons vu précédemment, l'ABRIS regroupe un ensemble de fonctions qui permettent d'assurer une efficacité maximale en opération, ceci en dépit de son ergonomie douteuse qui rebutera à coup sûr le débutant.

Mais il ne faut pas. Se jeter dans l'ABRIS lorsque l'on débute est une mauvaise idée, autant que d'enchaîner mes tutos à la volée sans prendre le temps de savoir utiliser parfaitement les autres systèmes. Car ce n'est qu'en sachant parfaitement, et intuitivement utiliser les différents modules de votre PrPNK, que vous pourrez tirer pleinement profit de votre ABRIS. Ce n'est qu'à ce prix que vous pourrez partir serein en mission, en étant sûr de revenir (à tempérer des imprévus).

Son utilisation pouvant aller de la création bête et méchante d'un plan de vol, à la coordination complète d'un grand nombre d'aéronefs et d'unités au sol, transformant le Kamov-50 en véritable PC rapproché volant (À réserver aux éléments extrêmement à l'aise avec leur machine, au moins 1000 heures de vol), l'ABRIS permet aux pilotes de travailler avec une terrible efficacité, et de traiter leurs objectifs bien plus rapidement que par le passé.

Mais comme dit précédemment, l'ABRIS, dans son utilisation (et non dans son fonctionnement) n'est rien sans les systèmes de la PrPNK, comme un cerveau n'est rien sans corps à contrôler.

________


Pour conclure cette partie, laissez moi vous donner une illustration de l'utilité de tous ces systèmes :

Actuellement, je prends un malin plaisir à aller faire le zouave sur les bases des joueurs ennemis en servers PVP, notamment sur le Nevada (Les F-15 décollant de Creech sont magnifiques au Shkval sur le server F-99th). En moyenne, je réalise un vol de 6 h, comprenant 2 ravitaillements (j'embarque des bidons). Sur ces 6h, près d'un tiers est dédié à la préparation de mon plan de vol.

Le résultat ? J'ai abattu au cours de ma carrière en PVP un nombre incalculable de Kamov-50, de Sa-342, de Uh-1, de Mi-8, et j'ai même enrichi ce palmarès de F-15C qui m'attaquaient, de A-10C, ou de Mirage-2000. Bon ils étaient mauvais hein, le dernier F-15 en date a rien trouvé de mieux que de faire une ressource dans ma mire canon à 50 m... Au pied d'une montagne... Le con s'est pas éjecté, mais ce coup-ci j'espère sincèrement qu'il avait pas une femme et surtout des gosses, l'humanité durera plus longtemps...

Mais ce qu'il faut retenir surtout, c'est mon taux de survie sur ces servers. S'il m'arrive parfois d'être abattu par un F-15 sur un coup de hasard, je n'ai jamais été abattu par un hélicoptère, ou par un avion d'attaque au sol. Et dieu sait pourtant que y'a jamais beaucoup de Russes sur le F99th ! C'est même carrément déséquilibré, je me retrouve à chaque fois tout seul face à 20 joueurs... Mais alors pourquoi je m'en tire ? Parce-que je déduis de l'Abris leurs couloirs de déplacement, leurs positions de spot, d'orbite etc. Je sais déjà où je mets les pieds, ce qui me permet d'une part de mener des assauts en territoire ennemi, d'embusquer les malheureux hélicoptères en route vers le front, et de me tirer aussi sec par un itinéraire défini à l'avance.

Voilà, si trouer le cul de tous ces salopards de pointus arrogants n'est pas pour vous un leitmotiv suffisant, bah tirez vous de mon écurie, mais si vous êtes un bon, un vrai, un homme quoi, un seul mot d'ordre : au boulot !
Image IPBImage IPBImage IPBImage IPB

#4

White-sky

    Nobilium vulgari

  • Lieutenant Colonel
  • Moniteur KA-50

Posté 10 novembre 2015 - 17:03

Réservé
Image IPBImage IPBImage IPBImage IPB



1 utilisateur(s) li(sen)t ce sujet

0 membre(s), 1 invité(s), 0 utilisateur(s) anonyme(s)